L’avion-renifleur de nos garde-côtes, une primeur belge

14/04/2021

Depuis 2016, la Belgique, pionnière en la matière, surveille la mer du Nord à l’aide d’un bimoteur rouge et blanc de la garde côtière équipé d’un capteur d’azote pour s’assurer que les navires ne violent pas les normes environnementales. Ces vols permettent aussi une surveillance des mammifères marins.

Le capteur mesure sur le terrain les composantes polluantes des émissions des navires. Les mesures du soufre sont au programme depuis 2016, et depuis 2020, les composés azotés peuvent également être détectés.

La limitation des émissions de soufre des navires est en effet une priorité européenne vu les nombreuses conséquences de ces émissions sur la santé publique et l’environnement. Les carburants pour bateaux riches en soufre jouent un rôle important dans les problématiques des particules fines, des pluies acides et du changement climatique.

Ainsi, la Belgique a été la première à se déployer au-dessus de la mer pour surveiller le respect de ces normes. Depuis début 2020, la teneur maximale de soufre autorisée dans les carburants maritimes a été réduite, passant de 3,5% à 0,5%. En mer du Nord belge la norme est encore plus stricte puisqu’elle n’autorise que 0,1%.

Les Pays-Bas collabore également à cette lutte contre les émissions de soufre et d’azote en mer du Nord et d’autres pays devraient suivre très prochainement.