La Belgique à nouveau dans le top 5 européen pour attirer les projets d'investissements étrangers

04/06/2015

L'année 2014 a été une année record pour les investissements étrangers en Belgique. C'est ce qu'il ressort de la 12ème édition du « Baromètre de l'Attractivité belge » annuel d'Ernst & Young.

198 projets ont été lancés en 2014, ce qui représente une augmentation de 13% par rapport à 2013 et le nombre le plus élevé durant les dix dernières années. La Belgique conserve ainsi sa place dans le top 5 des pays européens pour l'attrait de projets d'investissements étrangers directs.

Le secteur de la vente et du marketing attire la plupart des projets d'investissements, tandis que la production et la logistique complètent le top 3. Les principaux investisseurs étrangers en Belgique sont les Etats-Unis et les pays voisins (France, Allemagne, Pays-Bas et Royaume-Uni). Leur part totale dans les investissements étrangers est de 62%.

Environ deux tiers des projets sont de tout nouveaux investissements. « Les projets greenfield ou les nouveaux projets d'investissements constituent un important baromètre de l'attrait d'un pays. Avec la crise économique, la Belgique a connu à partir de 2008 une forte diminution du nombre de projets greenfield. Avec ce résultat, la Belgique retrouve le niveau d'avant la crise économique, et c'est positif », affirme Herwig Joosten, Managing Partner Tax Ernst & Young Belgique.

2014 a également été une excellente année pour les investissements étrangers directs en Europe : le nombre de projets d'investissements étrangers a atteint un nombre record de 4.341, soit une augmentation de 10% par rapport à 2013. Dans le classement des destinations d'investissements, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et l'Espagne précèdent la Belgique.

Avec le « Baromètre de l'Attractivité belge » annuel, Ernst & Young suit le climat d'investissement en Belgique. L'étude est basée sur une double méthodologie originale, qui illustre tout d'abord la véritable attractivité de l'Europe pour les investisseurs étrangers directs à l'aide du European Investment Monitor (EIM) d'EY, et qui illustre ensuite l'attractivité «observée» de l'Europe et de ses concurrents à l'aide d'un panel représentatif de plus de 800 décideurs internationaux.