La Belgique milite pour les trains de nuit en Europe

04/05/2023

Dans les années 2000, les trains de nuit ont systématiquement décliné, mais depuis peu, ils refont surface de plus en plus fréquemment. C'est en partie grâce au soutien du gouvernement belge à ce moyen de transport écologique, sûr, rapide et confortable.

Monter à Bruxelles la nuit, se laisser bercer par le doux balancement du wagon et se réveiller frais et fruité à Vienne le matin. C'est déjà possible aujourd'hui, avec la liaison Nightjet de la compagnie ferroviaire autrichienne ÖBB. Bientôt, l'offre sera étendue au territoire belge avec la liaison Bruxelles-Amsterdam-Berlin de l'opérateur belgo-néerlandais European Sleeper. En 2024, elle s'étendra à Dresde et à Prague. En 2025, Barcelone est à l'ordre du jour. Et European Sleeper vise encore plus haut : en hiver, Anvers-Bruxelles-Autriche, stations de ski (dont Salzbourg et Innsbruck), en été Bruxelles-Liège-Suisse-Italie du Nord (dont Côme et Milan). Bruxelles-Cologne-Copenhague et Malmö en Suède sont également à l'étude.

Tout ça coûte de l'argent, bien sûr. Et en raison de leur nature spécifique, les trains de nuit sont particulièrement coûteux pour les opérateurs. Notre gouvernement fédéral a donc élaboré un programme de soutien. Par l'intermédiaire du gestionnaire du réseau ferroviaire belge Infrabel, il remboursera les frais de réseau, de traction et d'énergie des opérateurs qui font circuler des trains de nuit sur notre territoire. Une première en Europe, unique en son genre, qui mérite d'être suivie pour encourager l'utilisation du train, dont l'empreinte carbone est limitée.