La Belgique investit dans le carburant du futur

Avec l’ambition de devenir une plaque tournante de l’importation et du transit d’hydrogène vert et de ses dérivés, le pays réaffirme son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique et se rapproche de son objectif de neutralité carbone (2050). Au-delà d’un impact favorable sur la répartition de notre mix énergétique, des conséquences positives sont attendues sur l’économie, les emplois et sur notre indépendance énergétique.

Le coup d’envoi a été donné avec l’approbation de la création du centre d’expertise Hydrogen Test Facility qui permettra aux universités, centres de recherches et entreprises de tester et développer des technologies liées à l’hydrogène. Ce centre sera dirigé par l’Institut von Karman et constitue une avancée pour l’importation de notre hydrogène vert, qui suscite l’intérêt.

La Belgique a déjà signé un accord avec la Namibie et avec Oman. Le Sultanat a en effet  décidé de se tourner vers cette énergie et a ainsi récemment inauguré, en présence des souverains belges, le Port de Duqm, destiné notamment à l’exportation de cette énergie verte. Ce port est né du partenariat entre la société omanie ASYAD (Oman Logistic Group) et Consortium Antwerp Port formé par la société belge Deme Concessions et le Port d’Anvers. Deme Concessions est également partenaire, avec la société énergétique omanaise OQ, d’une future infrastructure de production d’hydrogène liée au port, dénommée Hyport Duqm. Ces accords internationaux sont précieux pour notre pays qui souhaite diversifier ses sources d’importation de l’hydrogène vert.