Des Belges contribuent à la renaissance de Notre-Dame de Paris

08/05/2024

Plus de 1 000 artisans spécialisés collaborent afin de redonner plus d'éclat que jamais à la mondialement célèbre cathédrale Notre-Dame de Paris après l'incendie dévastateur de 2019. Trois d'entre eux sont belges : une entreprise de restauration de Flandre-Occidentale, un bureau d'architecture paysagère de Bruxelles et un fabricant d'orgues du Brabant flamand.

Le lundi 15 avril 2019, une catastrophe nationale a endeuillé les Français : un de leurs emblèmes parisiens, Notre-Dame, s'est embrasé. L'abattement s'est rapidement transformé en une détermination à faire renaître de ses cendres, tel un phénix, ce lieu de culte séculaire, et ce, dans un délai de cinq ans. À peine l'incendie a-t-il été éteint que le plan de restauration a été mis en œuvre. Stabiliser l'édifice afin d'éviter tout danger d'effondrement, nettoyer, rassembler les débris. Toutefois, les obstacles étaient nombreux. En effet, les travaux ont été suspendus en raison de la libération de plomb toxique et de la crise du coronavirus. La reconstruction classique de la façade extérieure à l'aide de matériaux authentiques a suivi. Elle est toujours en cours. L'art contemporain et les chefs-d'œuvre religieux classiques alterneront à l'intérieur.

Outre le facteur d'orgues Johan Deblieck (cf. FOB 11.01.2024), les Français ont contacté deux autres de nos compatriotes. Group Monument d'Ingelmunster, spécialisé dans la restauration du patrimoine en Belgique et à l'étranger, œuvre à la restauration du transept. La société bruxelloise BSS, dirigée par Bas Smets, originaire d'Hasselt, redessinera les alentours de la cathédrale, en accordant un rôle à la nature, à la Seine et au réchauffement climatique.