Les « voyages intérieurs » du Belge Rinus Van de Velde
Jusqu’au 15 mai et dans le cadre d’Europalia, Bozar à Bruxelles, nous propose un voyage dans l’univers parallèle de Rinus Van de Velde, où se confondent l’imaginaire et la réalité au travers de divers media.
Sculpteur au départ, l’artiste plasticien, né à Louvain en 1983 mais Anversois d’adoption, est passé au dessin, en couleur d’abord en noir et blanc, depuis déjà de nombreuses années. Il est le premier à s’étonner d’avoir été invité dans le cadre du Festival « Trains&Tracks » lui qui de son propre aveu déteste voyager. Si son exposition s’ouvre sur un train grandeur nature c’est que, chez lui, le train est un symbole du voyage, non physique mais intérieur ou imaginaire. Et des rencontres rêvées avec des artistes morts ou vivants : Claude Monet, Pierre Bonnard, le douanier Rousseau, Laure Prouvost, Fischli & Weiss, Joan Mitchell, Edvard Munch…, qu’il admire. Rinus s’est donné pour fil rouge, sa spécialité : le périple mental. Ainsi se souvient-il d’un voyage aux USA à 14 ans, arrivé au bord du Grand Canyon, il reste dans la voiture, il le découvrira plus tard dans les œuvres de David Hockney, parce qu’il est persuadé que dans ses tableaux ce sera plus beau qu’en réalité. Pour cet artiste, il est plus important de rêver sa vie que de la vivre.
C’est une exposition multiple qui vous attend puisqu’elle vous présente des œuvres au pastel, des céramiques, des installations, des photographies ou encore des films.