Un polar palpitant au cœur de la capitale belge

23/03/2022

Pour son troisième thriller, après « Meurs, mon ange » et « La parole du chacal », Clarence Pitz a choisi sa ville natale, Bruxelles, comme décor de son dernier roman « Ineffaçables » et comme fil conducteur l’art urbain. Plus que des prétextes au déroulement d’un polar, d’une noirceur insondable, ces éléments en deviennent des personnages à part entière.

L’imagination débordante de Pitz se nourrit de son vécu : sept années à la direction du Casier judiciaire, son activité d’enseignante en anthropologie et histoire de l’art et enfin sa passion pour sa ville en tant que guide.

L’apparition (authentique) d’une fresque murale représentant un pénis sur trois étages d’une façade de Saint-Gilles semble liée à une agression particulièrement violente et sordide. À partir de là, les fresques et les agressions s’enchaînent en cet automne 2016, dans une ville traumatisée par de récents attentats. Trois policiers prennent l’affaire à bras le corps. Vous aurez l’impression de vivre au sein de cette équipe, qui mène une enquête délicate qui s’annonce particulièrement difficile. Au passage, signalons que les dialogues du trio sont truffés de belgicismes et d’expressions bruxelloises, chacun d’eux étant expliqués en bas de page.

Si les intrigues à rebondissements, l’art en général et urbain en particulier et/ou la découverte d’un Bruxelles, tant classique qu’insolite, vous interpellent, ce roman vous séduira sans doute.