Les paysages de Campine au patrimoine mondial de l’Unesco

29/07/2021

A la frontière entre la Belgique et les Pays-Bas se trouve un havre de paix en pleine nature qui s’étend sur 403 hectares. Il s’agit du premier paysage culturel belge reconnu comme un site du patrimoine mondial.

Au 19° siècle, suite aux guerres napoléoniennes, la pauvreté touche une grande partie de la population du Royaume uni des Pays-Bas. La colonie Wortel formait une petite colonie agricole libre, où chaque famille cultivait sa petite parcelle de terre avec plus ou moins de succès. En 1870 elle est acquise par l’Etat belge en vue de la transformer en Colonie agricole de Bienfaisance hébergeant entre autres des familles pauvres, des orphelins, chômeurs, personnes handicapées et plus tard des vagabonds et mendiants, afin qu’ils cultivent les terres, fréquentent l’école et bénéficient de soins médicaux. Mais tout cela a un prix. Les fermiers sont placés sous étroite surveillance.

Ces colonies créées pour lutter contre la pauvreté remplissaient à la fois un rôle social, judiciaire tout en permettant de développer l’agriculture et la sylviculture locales. Tout y était bien ordonné et deux cents ans plus tard ce paysage reste toujours marqué par l’organisation de l’époque.

Les maisons de la colonie, les institutions, les fermes, les chemins dessinent encore le paysage d’aujourd’hui. Après avoir été laissé à l’abandon, le site a été rénové ce qui permet aux visiteurs de se promener dans un vaste domaine où se mêlent culture, nature et aussi un peu d’histoire.

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