Le Concours Reine Elisabeth un tremplin international pour les jeunes musiciens

26/05/2021

Chaque année au mois de mai, les épreuves du Concours Reine Elisabeth font vibrer la Belgique et le monde de la musique. Il met tour à tour à l’honneur le piano, comme cette année, le violon, le chant ou le violoncelle.

Créé en 1937 par la Reine Elisabeth, épouse du Roi Albert 1er et grande mélomane, sur une suggestion du violoniste virtuose belge Eugène Ysaÿe (décédé en 1931) et professeur de violon de la reine, cette épreuve de renommée internationale n’a depuis lors cessé de grandir.

 

A l’origine le concours s’appelait Concours Ysaÿe, son premier objectif est d’offrir la possibilité à de jeunes musiciens de développer leur carrière à un niveau international.  Interrompu pendant la guerre, le concours reprendra en 1951 sous son appellation actuelle de Concours international Reine Elisabeth. Cette épreuve présente différentes originalités dont la première est que les membres du jury composé de personnalités musicales de réputation internationale ne discutent pas ensemble, les résultats sont proclamés sur la base de notes confidentielles. Ensuite, l’étude d’une œuvre inédite se fait lors d’une semaine de retraite des candidats à la Chapelle musicale Reine Elisabeth, établie à Waterloo.

 

Les épreuves publiques du Concours se déroulent à Bruxelles chaque année au mois de mai. L’édition 2021 du concours a dû s’adapter aux contraintes imposées par la pandémie. Moins de candidats en demi-finale et en finale, pas de public, mais un dispositif médias renforcé avec une diffusion vidéo en streaming dès la première épreuve.