Belge une fois !
Vous avez été nombreux à participer à notre sondage sur le thème des belgicismes. Ces petits mots ou expressions propres à notre pays et qui tirent leur origine tantôt du wallon, tantôt du flamand, tantôt du bruxellois.

Selon notre sondage, les belgicismes les plus populaires selon vous sont : « Non peut-être », « la drache » et « à tantôt ».
Le « non peut-être » est une expression d’origine bruxelloise qui signifie ‘oui bien sûr’. Il est utile d’en connaître la traduction qui ne coule pas de source. En seconde position, on retrouve le mot « drache ». Il tire sans doute son origine du flamand ‘dretsen’ qui signifie pleuvoir. Toute personne ayant vécu en Belgique connait la drache nationale, à savoir la pluie battante qui s’abat généralement sur la Belgique le 21 juillet. Ce petit mot a rejoint les grands dictionnaires Larousse et Robert et est aussi utilisé par nos cousins du nord de la France. Ce terme est aussi parfois utilisé dans les bars populaires pour demander une tournée générale : ‘Remets une drache’.
Et pour terminer le tiercé c’est le ‘A tantôt’ utilisé pour dire « à plus tard », habituellement dans la même journée. Nous partageons cet usage avec nos cousins québécois. Preuve s’il en est que la langue française, même dans ses déclinaisons régionales, traverse les frontières.
La liste complète serait trop longue entre le « Oufti » liégeois qui exprime l’étonnement, le « carabistouille » qui signifie mensonge ou bêtises, on retrouve le « kot » (logement) de l’étudiant belge qui « guindaille » (faire la fête) quand le coronavirus ne s’invite pas.
Encore merci à nos nombreux lecteurs pour leur participation et nous reviendrons prochainement sur l’origine ou la traduction de ces loques, chatouilles, pistolets, cuistax, zievereir et autres brols.