Les JO de Paris attendent avec impatience l'arrivée du dératiseur de Geel

Au XIIIe siècle, selon la célèbre légende de la ville allemande de Hamelin, un dératiseur attira, en jouant de la flûte, un grand nombre de rats jusqu'à la Weser, la rivière qui arrose la ville, où les rongeurs furent voués à une mort certaine par noyade. Traditionnellement, on utilise du poison pour venir à bout des nuisibles de nos jours. Cela étant dit, Strygoo a mis au point une alternative respectueuse des animaux et de l'environnement, qui s'avère aussi très efficace pour combattre cette invasion de rats.

Cela revient, si vous voulez, à berner la psychologie du rat. Cette méthode consiste toujours à verser de la nourriture dans un piège. Seulement voilà, le piège ne se referme plus dès l'instant où une victime pointe le bout de son museau. Des capteurs intelligents surveillent tout : quand, à quelle fréquence et combien de rats se manifestent. Les rongeurs communiquent entre eux notamment en laissant des traces olfactives qui attirent leurs semblables. Cela les met en confiance. Jusqu'au moment où le capteur décrète qu'il y a suffisamment de spécimens dans le piège et que le clapet se referme. Les rats tombent dans un récipient contenant de l'alcool de conservation et connaissent une mort douce. Fini la confiance, fini les rats prévisibles.

Le piège intelligent SmarTrap, qui regorge d'électronique et de collecte de données, a déjà fait ses preuves. Notamment à Geel, le berceau de Strygoo, mais aussi à Tomorrowland, l'événement de danse de renommée mondiale à Boom. Bientôt, ce sera le tour de New York, la ville la plus infestée par les rats, de bénéficier de ce système. D'autre part, un été de canicule attend les spécimens parisiens lors des Jeux olympiques qui auront lieu cet été.