Les batteries SOLiTHOR : belges, sûres et bien plus encore
Les batteries classiques ont parfois un caractère explosif. SOLiTHOR, la start-up technologique de Genk et spin-off du centre de recherche imec de Louvain, mettra-t-elle un terme à cette situation avec ses batteries à l’état solide.
De temps en temps, un incendie de batterie sur un vélo électrique, un bus ou même un ordinateur portable fait la une des journaux. Ces batteries contiennent un électrolyte liquide à base de sel de lithium, une substance hautement inflammable. Les systèmes de sécurité intégrés ne peuvent pas éliminer complètement le risque. Après plus de dix ans de recherche, imec a développé un électrolyte solide, le (Nano-SCE), que SOLiTHOR va maintenant exploiter. Le Nano-SCE garantit une sécurité et une autonomie accrues, de meilleures performances et une durée de vie plus longue. En outre, elle peut être facilement intégrée au processus de production actuel, elle nécessite moins de cobalt et la batterie entière devrait être recyclable. En particulier, le gain d'efficacité estimé à 30 % est une avancée considérable, si l'on considère que les types de batteries traditionnels ont presque atteint leurs limites.
Actuellement, le projet pilote est encore dans sa phase de développement, mais les premiers tests sur de petites batteries sont tout à fait convaincants. L'augmentation de leur puissance et l'accroissement progressif de la production constituent l'objectif préliminaire. À terme, cela devrait aboutir à l'installation d'une méga-usine en Belgique, afin de réduire l'empreinte carbone et d'accroître la souveraineté en termes de production.