Le projet Dragon dans la lutte contre le coronavirus

20/05/2020

Grâce à un subside européen, une entreprise liégeoise participe à un projet international dénommé Dragon visant à améliorer et accélérer le diagnostic et le traitement de la maladie liée au coronavirus.

Oncoradiomics est une entreprise établie à Liège depuis 2016. Le cœur de son activité réside dans l’utilisation de l'intelligence artificielle et des informations contenues dans les images médicales. Cette jeune société s’attelait jusqu’à présent à fournir des soins de meilleure qualité aux patients atteints de cancer. 

Mais avec l’arrivée de la pandémie du coronavirus, l’équipe a mis en place un nouveau projet qui utilisera l'intelligence artificielle et des techniques d'apprentissage automatiques afin de faciliter le diagnostic. Celui-ci deviendra plus précis et plus rapide. Comme l’explique Wim Vos, le CEO d'OncoRadiomics, « notre volonté est d'aller au-delà de l'aplatissement de la courbe et d'améliorer la capacité de nos sociétés à gérer les pandémies virales ». 

La qualité du projet Dragon a retenu l’attention de l’Union européenne. Dans le cadre du mécanisme « Innovative medicines initiative » (IMI) soutenant la recherche pharmaceutique, un subside de 11,4 millions d'euros vient d’être octroyé au projet. Vingt partenaires actifs en Belgique, en Chine, en Italie, aux Pays-Bas, en Suisse et au Royaume-Uni seront réunis dans cette opération Dragon.