La Belgique est maître du marché de la construction de sous-stations des parcs éoliens

10/03/2017

Un transport tant extraordinaire que spectaculaire de 5.000 tonnes pouvait être observé sur l’Escaut, le dimanche 5 mars. À l’aube, une sous-station avait quitté les chantier de Fabricom à Hoboken, près d’Anvers, pour être remorquée jusqu’au parc éolien Race Bank pour le Norfolk, près de la côte orientale britannique. Les sous-stations sont d’énormes transformateurs qui stockent l’énergie recueillie par des dizaines d’éoliennes en mer et l’envoient vers la terre ferme. La Belgique est maître du marché dans la construction de ces merveilles de technologies.

La patte du colosse est fixée dans le fond marin. La sous-station proprement dite est posée dessus. Les câbles des éoliennes y sont ensuite raccordées  ainsi que ceux à haute tension qui vont vers le continent.

Fabricom, qui est spécialisé dans les projets terrestres et maritimes, a débuté avec la construction de modules pour les installations et les stations de l’industrie gazière et pétrolière. Elle s’est ensuite tournée vers l’industrie éolienne. Entre-temps elle a des sous stations devant les côtes néerlandaises, allemandes et britanniques. Trois exemplaires, prêts à être livrés, se trouvent encore à Hoboken et il y en a trois autres en commande, ce qui garantit 300 emplois. Il y a en outre une immense part de marché à conquérir en Europe. Race Bank est un contrat qui porte sur des dizaines de millions d’euros, car en plus de la fabrication il faut aussi prendre en compte, le transport, le placement et l’entretien de la sous-station.