Imec ouvre le laboratoire le plus avancé au monde pour les recherches sur les puces électroniques

11/03/2016

Le centre de recherches imec a inauguré aujourd’hui son nouveau laboratoire de haute technologie. Il s’agit d’une chambre propre (clean room), à l’abri des poussières et des vibrations, de plus de 4.000 m². Elle est destinée à la recherche sur les technologies des puces pour les générations à venir.

Grâce à ce laboratoire ultramoderne, imec peut, en coopération avec ses partenaires, poursuivre, au moyen des équipements les plus avancés, ses recherches sur de nouveaux modes de production de puces encore plus puissantes, plus performantes, plus petites et plus économes en énergie. De telles recherches sont essentielles pour la poursuite de l’évolution vers un internet omniprésent (Internet of Everything), vers un avenir digital durable.

Luc Van den hove, Directeur général et CEO d’imec : Notre développement a fait de nous, au cours de nos 32 ans d’existence, le centre de recherches indépendant en nanoélectronique le plus important au monde. La nouvelle cleanroom nous permettra d’encore consolider notre position de centre de recherche de renommée mondiale sur les puces, et de stimuler d’avantage encore l’innovation de haute technologie dans l’industrie flamande et internationale.

Les puces électronique miniaturisées jouent un rôle de plus en plus important dans notre monde en plein processus de digitalisation. Elles sont intégrées à nos appareils, à l’environnement, à nos voitures et nos vêtements. Elles contribuent ainsi à rendre les soins de santé, l’approvisionnement en énergie et la mobilité plus efficients et durables, et nos villes et industries plus intelligentes (smart). Pour atteindre tous ces objectifs, nous avons besoin de puces toujours plus puissantes, plus économes en énergie, plus rapides et moins couteuses. Les recherches qui rendront possibles ces puces de l’avenir seront menées dans la nouvelle cleanroom.

Les composantes des puces se mesurent en nanomètres (c’est-à-dire en millionièmes de millimètres), ce qui rend nécessaire leur production dans un espace à l’abri de la poussière et des vibrations. Le dépôt d’une particule de poussière sur une puce est en effet comparable à la chute d’une météorite sur une ville. L’absorption des vibrations est assurée par 831 pieux en bêton enfoncés à 18 mètres de profondeur, et un plateau consistant en une structure gaufrée en bêton de 4.200 m² de surface et 90 centimètres d’épaisseur.

La nouvelle cleanroom répond aux normes les plus récentes de l’industrie de production de puces électroniques, et abrite les équipements les plus avancés. L’investissement total dans le bâtiment et l’équipement s’élève à plus d’un milliard d’Euros.