Des vols électriques entre Liège, Maastricht et Aix-la-Chapelle cet été

La voiture électrique gagne tranquillement du terrain. De même, l'aviation électrique sera accessible au grand public d'ici 10 à 15 ans. L'université technologique de Delft, aux Pays-Bas, mise déjà sur cette évolution avec le projet Electrifly, qui vise à électrifier partiellement la flotte aérienne. En guise de coup d'essai, un avant-goût est proposé cet été : il est possible de faire la navette en avion biplace entre les trois destinations susmentionnées dans l'Euregio belgo-néerlandaise-allemande. Le temps de vol reste bien inférieur aux 50 minutes que l'avion peut rester en l'air. 

 

Les avions électriques ne sont pas une nouveauté, mais jusqu'à présent, ils ont été utilisés à des fins de formation, de décollage et d'atterrissage, notamment à Liège et à Anvers. Pour des vols de petite taille, avec peu de sièges et une autonomie limitée. Les batteries lithium-ion utilisées actuellement sont trop lourdes et demanderaient trop d'énergie pour des vols long-courriers. Mais on y travaille. D'ici une dizaine d'années, un avion pouvant accueillir 90 passagers et ayant une autonomie de 500 à 600 km pourrait devenir une réalité. 

 

L'avenir du secteur est varié : taxis aériens et électriques pour les vols courts, hydrogène pour les distances moyennes et carburants aéronautiques durables (SAF) à base d'huiles végétales, d'huiles de cuisson et de graisses animales (entre autres) pour les vols long-courriers.