Léon Spilliaert, le symboliste belge
Léon Spilliaert est l’un des plus célèbres peintres symbolistes belges. Il est né en 1881 à Ostende et est décédé en 1946 à Bruxelles. Déjà tôt, il se passionne pour la peinture et la littérature. À 18 ans, il s’inscrit à l’Académie de Bruges, mais met un terme à ses études au bout de quelques mois. De 1903-1904, il travaille pour le réputé éditeur bruxellois, Edmond Deman.
De 1907 à 1913, Léon Spilliaert parvient peu à peu à se faire un nom dans le milieu. Ses œuvres sont exposées à de nombreux endroits: Salon de Printemps de Jean De Mot, Salon des Indépendants de Bruxelles, Salon Doe stil voort ou encore à l’exposition Les Bleus de la G.G.G..
En 1916, il épouse Rachel Vergison et s’installe avec elle à Bruxelles où leur fille naîtra. Après la guerre, il collabore avec le groupe Sélection qui expose ses œuvres pendant plusieurs années. En 1922, a lieu la première exposition entièrement consacrée à ses peintures dans la galerie bruxelloise Centaure. De 1925 à 1931, il expose ses œuvres au Kursaal d’Ostende. En 1937, il rejoint les Compagnons de l’Art.
Léon Spilliaert décède en novembre 1946 en laissant derrière lui une œuvre très fournie comprenant principalement des espaces vides comme des plages et des étendues maritimes inspirées du paysage ostendais. Il a également réalisé des autoportraits. Ses œuvres sont empreintes d’une certaine mélancolie et tristesse. L’artiste traite à merveille le clair-obscur. Il utilise différents matériaux comme la goulache, l’aquarelle ou encore le pastel.
Ses œuvres les plus connues : La buveuse d’absinthe (1904), L'autoportrait (1908), Clair de lune et lumières (1909), La Poursuite (1910), Le parc royal à Bruxelles (1917) et Le Tunnel (1935). Aujourd’hui vous pouvez admirer certaines de ses œuvres aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, au Mu.ZEE et au Musée d’Orsay à Paris. Ce dernier organisera d’ailleurs une exposition sur Léon Spilliaert durant l’année 2020.
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