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Klaas Verplancke, illustrateur de pensées et de sentiments de renommée internationale
Le 25 mars 2024 est la date à laquelle l'illustrateur de Flandre- Occidentale a réalisé tous ses rêves. Le dessin de Klaas Verplancke intitulé On the grid faisait alors la couverture du légendaire hebdomadaire américain The New Yorker.
Klaas Verplancke (1964-), originaire de Zwevegem, a étudié le graphisme publicitaire et la photographie à l'école Sint-Lucas à Gand. Il occupe pendant un temps le poste de graphiste pour l'hebdomadaire militaire belge VOX et est publicitaire pour les produits les plus divers, de la mayonnaise au grillage de basse-cour. En 1996, il commence à écrire des livres pour enfants et adolescents dans lesquels le texte et les dessins se complètent merveilleusement pour évoquer l'atmosphère appropriée. Peu à peu, il s'impose comme un artiste graphique dont les illustrations s'animent et mènent une vie propre. Il devient un exposant très prisé en Belgique et à l'étranger, enchaînant les commandes de journaux et de magazines renommés, les prix, les reconnaissances honorifiques et les nominations. Aujourd'hui, il jouit d'une renommée internationale en tant qu'illustrateur, animateur, directeur artistique, auteur, enseignant, membre du jury, curateur et éditeur de BANG !, son propre magazine de design graphique. Ce magazine présente ses propres illustrations et est chaque fois conçu par un graphiste différent.
L'observation des gens dans les transports publics est une source d'inspiration fructueuse pour Verplancke. La communication non verbale est son point de départ. Il essaie de deviner les pensées et les sentiments cachés derrière les expressions faciales et le langage corporel de son entourage. La transposition sur papier intervient uniquement après qu'il a entièrement façonné l'image dans son esprit. Il affirme que son œuvre est un travail de réflexion à 90 % et de dessin à 10 %. Cette méthode de travail génère des personnages vivants. Il colore la réalité d'un humour diversifié, de poésie, d'une touche de surréalisme et d'insolence.
Les cercles graphiques lui réservent à juste titre une place dans la galerie d'honneur des grands illustrateurs du monde entier. « Des dessins faussement simples, habiles, pleins d'esprit, engageants, variés, accrocheurs, inventifs, agréablement surprenants, joliment dérangeants, étrangement réconfortants... » sont quelques exemples de commentaires. Ils l'ont propulsé au sommet, lui qui n'est que le cinquième Belge de l'histoire à connaître cet honneur : la couverture très convoitée du The New Yorker, qui fêtera ses 100 ans l'année prochaine. Avec On the grid, dont une version animée existe également.
Photo: Arevik d'Or