Bruxelles, la deuxième ville la plus cosmopolite au monde

01/02/2016

Bruxelles est la deuxième ville la plus cosmopolite au monde. 62% de ses habitants sont nés dans un autre pays ou ont des antécédants liés à l’immigration (les immigrants de deuxième ou troisième génération). C’est ce qui ressort du World Migration Report 2015.

La ville la plus cosmopolite au monde est Dubai, où pas moins de 82% de la population sont nés ailleurs ou ont des antécédants liés à l’immigration. Le top 10 est complété par Toronto (46%), Auckland (39%), Sydney (39%), Los Angeles (39%), Singapour (38%), London (37%), New York (37%) et Melbourne (35%).

Le World Migration Report 2015, publié par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), indique que les flux migratoires sont en train de se modifier conformément aux évolutions dans l’économie mondiale. Des catégories de villes beaucoup plus larges dans le monde entier sont devenues des destinations pour les migrants. Ceux-ci sont de plus en plus attirés par des pays à forte croissance économique en Asie Orientale, au Brésil, en Afrique du Sud et dans l’Ouest de l’Inde. Des villes connaissent partout des échanges constants de personnes entre les communautés urbaines, régionales, nationales et mondiales. Les villes sont donc confrontées à des défis croissants de gestion de la diversité résultant de la migration.

Bruxelles figure également sur la liste de ces global cities, conclut le rapport del’OIM. Il s’agit de villes qui jouent un rôle crucial dans l’économie mondiale par leurs liens directs avec le système financier international et les multinationales. Elles sont le plus souvent situées en Europe, en Asie du Sud-Est et aux USA, et attirent de nombreux migrants. Un migrant international sur 5 habite dans une des 20 global cities.

Le rapport ne souligne pas uniquement les défis, mais également les aspects positifs de cette migration vers les villes. Celles-ci offent la possibilité d’échapper à des conditions de vie pénibles à la campagne et améliorent l’accès au travail, aux soins de santé et à l’enseignement. Les migrants peuvent également apporter une contribution plus importante au développement de la ville. Mais le rapport n’ignore pas non plus les problèmes des villes tels qu’une forte pression sur les infrastructures, l’environnement et le tissu social.